Isidore ARNON et Marie Ernestine VIGER

Gare de Siecq (17) où Isidore ARNON fut employé des chemins de fer jusqu'au début de l'année 1904

Isidore ARNON est le fils de Jean ARNON et Madeleine PREVOST. Il voit le jour le 26 Janvier 1869 à Mons.

Jusqu'au service militaire - qu'il effectue à partir du 14 Novembre 1890 - il est agriculteur. Mais après ses trois ans, et le grade de caporal obtenu, il devient employé des chemins de fer. Il s'installe à Matha (17) et fait la connaissance d'une jeune femme de Siecq (17), un village voisin. Elle s'appelle Marie Ernestine VIGER. C'est une fille de cultivateur née le 16 Mai 1876.

Ils se marient le 30 Janvier 1899 à Siecq. 

Il est à noter que dans l'acte de mariage, la jeune femme et son père signent VIGIER et non VIGER comme l'a écrit l'officier d'état civil.

De cette union, je connais quatre enfants :

- Louis Albert né le 4 Mars 1900 à Siecq

- Suzanne Madeleine née le 8 Juin 1903 à Siecq

- Marie Hélène née le 2 Octobre 1909 à Fléac

- Guy (naissance encore inconnue mais décès en 1930 selon les informations qui m'ont été fournies par un descendant de Marie Hélène)

Si la petite dernière est née à Fléac (16) c'est que le 21 Janvier 1904, toute la famille s'y est installée après que Isidore ait trouvé une place à la poudrerie nationale d'Angoulême. D'ailleurs, le recensement de 1911 dans cette commune nous apprend qu'une grande partie de leur voisinage est constitué de poudriers et de leurs familles.

Les archives en ligne s'arrêtant en 1912, je n'ai pas encore trouvé ce qu'il est advenu de Isidore et Marie Ernestine. Toutefois les actes de mariage de leurs filles me fourniront prochainement des informations complémentaires (le fils ne s'étant pas marié pour une raison précise que vous connaîtrez dans l'article le concernant). Cependant je sais déjà qu'Isidore est vivant fin 1918, mais que Louis, son fils, en soutien de famille en 1920, ce qui ne présage rien de bon pour son père.

Poudrerie Nationale d'Angoulême