Enfant de François ARNON et de Magdelaine CAIL, François ARNON naît le 26 Septembre 1833 à La Faye.
Il part de La Faye pour trouver du travail. Sa route le mène à Loubillé (79).
Là, il entame une relation particulière avec une jeune voisine, Françoise BOUQUET (née le 19 Mai 1833 à Loubillé). Lorsque celle-ci met au monde un enfant naturel, hors mariage, c'est François ARNON qui va faire la déclaration à la mairie.
L'enfant, un petit garçon, se voit attribuer les prénoms de... François, Arnaud ! Arnaud - Arnon ? Les sonorités sont proches. En généalogie, il est possible de trouver ce genre d'acte de naissance qui révèle sans en avoir l'air le nom du géniteur d'un enfant naturel. Mais là, les choses sont claires : François ARNON est le père de l'enfant de Françoise BOUQUET.
Trois ans après la naissance de cet enfant, tout cela s'officialise. Le 16 Janvier 1861, les amants se marient et François reconnait le petit François Arnaud comme étant son fils.
Mais ce mariage semble se faire dans la précipitation. En effet, Françoise BOUQUET est de nouveau enceinte ! Elle accouche d'un petit Constant le 29 Mars 1861, soit deux mois et demi après la cérémonie. Ce même Constant aura un parcours de vie pour le moins particulier, puisqu'il finira sa vie au bagne de Nouvelle Calédonie. Mais j'y reviendrai dans quelque temps dans un article spécifique.
Françoise BOUQUET meurt le 15 Juillet 1863 à Loubillé. Elle a tout juste 30 ans.
François ARNON se remarie le 5 Février 1866 à Nanteuil avec Suzanne CALUREAUD (née le 24 Juilet 1825). Cette femme vit au village de Villars. Ils n'auront pas d'enfant.
Le couple s'installe à Ranville-Breuillaud (16) au village d'Orfeuille. C'est dans cette commune que meurt François ARNON le 1er Février 1880 à 46 ans.
Suzanne CALUREAU décède le 25 Décembre 1882 à 57 ans.
Pendant ce temps là...
1833 : Naissance d'Alfred Nobel, industriel suédois et créateur des Prix Nobel (21 Octobre)
1861 : Transfert des cendres de Napoléon aux Invalides (2 Avril)
1880 : Publication de Heidi (Johanna Spyri) et de Nana (Emile Zola)