Suivre la vie de Jean MACHET relève du parcours d'obstacles. En effet, comme ses frères, il a eu une existence marquée par la mobilité en raison de son métier. Les informations concernant les frères MACHET sont donc très incomplètes et difficiles à recouper.
Jean est le fils de Jean MACHET et de Marie ARNON. Aîné de six enfants, il voit le jour à Saint Martin du Clocher (16) le 17 Mai 1847. Durant son enfance, il suit ses parents aux Adjots (16) puis à Loubillé (79).
Domicilié au hameau de Mort Limouzin dans cette même commune de Loubillé, il embrasse d'abord la carrière de cultivateur. Le 10 Mai 1869, il épouse une femme de son hameau de neuf ans son aînée : Louise DAVID (née le 29 Mai 1838).
Huit mois plus tard, ,le 18 Janvier 1870, un seul et unique enfant - sans doute en raison de l'âge de la mère - naît. Il se prénomme Pierre, même si plus tard on le voit être appelé Henri (comme lors du recensement à Chalais en 1886)
Jean MACHET ne reste pas longtemps cultivateur. L'essor du train du 19e siècle demande beaucoup de main d'oeuvre. Jean entre à la Compagnie des Chemins de Fer de Paris à Orléans, qui dessert tout le sud ouest de la France. En 1874, nous le retrouvons donc employé de cette compagnie comme "garde ligne" en poste à Luxé (16), en 1885, sur l'acte de mariage de son frère Baptiste, il indiqué qu'il est en poste à Chalais sans que l'on sache où il a été affecté entre les deux. Par la suite nous perdons sa trace.
Toutefois, ses frères également employé de la CCFPO étant en poste tous les deux en Dordogne, il est possible d'imaginer que Jean est aussi passé dans ce département. D'autant plus que son fils sera présent dans les archives judiciaires de Dordogne.
Pendant ce temps là :
1847 : 22 Avril, Ampère est élu à l'Académie Française
1869 : Création de la Samaritaine